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Le relief ci-dessous représente une succession de noms de rois, provenant du temple d'Abydos. En bas, le nom de Ramsès 2 est répété, alors qu'en haut se succèdent les noms de tous ses prédécesseurs, enfin plutôt ceux qui ont été jugés dignes d'y figurer, ainsi Akhénaton, pour ne citer que lui, est évidemment absent.

Ci contre, un exemple de stèle fausse porte de l'ancien empire. Le "Ka" du mort est représenté en train de franchir cette porte, afin qu'il puisse recueillir les offrandes qui lui sont adressées.

Ci-contre un détail d'un des montants de la stèle fausse porte du conseiller royal Tity (Ancien Empire). L'ensemble de ses titres sont inscrits, et à ses pieds se trouvent ses enfants.

Ci-dessous un gros plan sur le rouleau de la stèle fausse porte. On distingue son nom en bas à gauche ainsi que le cartouche du roi Khefren.

Ci-dessous une représentation plus globale d'une stèle fausse porte de l'Ancien Empire. Sur le linteau supérieur, une formule d'offrande à Anubis surmonte l'ensemble. En dessous le mort (le scribe royale Chechi) est assis devant sa table d'offrande, en vis-à-vis de son épouse qui fait de même. En bas, la fausse porte proprement dite, qui permettait au Ka de sortir récupérer ses offrandes. De part et d'autre le mort, son épouse et leurs enfants. On distingue également le cartouche du roi Khéops.

Ci contre encore un autre exemple de stèle fausse porte. Il s'agit de celle de Ptahshepses, grand prêtre de Ptah. Elle provient de sa tombe à Saqqarah. Les textes sur les côtés indiquent qu'il comptait parmi les enfants royaux des rois Mikerinos et Shepseskaf, les deux derniers rois importants de la 4ème dynastie.

Un dernier exemple de stèle fausse porte, celle de Ranankh. Ces stèles servaient de lien entre les vivants et le mort et étaient orientées vers l'ouest.

Il était important de rendre les offrandes aussi réalistes que possible sur les parois. Ainsi, les artistes utilisaient toutes sortes de couleurs pour les faire ressortir. Ci-dessous un fragment de table d'offrande. Les hiéroglyphes indiquent que l'on offre du vin au mort.

Cette herminette en bois date de la fin du Nouvel Empire.

Ceci est un exemple des portraits du Fayoum. A l'époque romaine, les défunts se faisaient représenter tels qu'ils étaient de manière très réaliste sur leurs sarcophages.

Le rituel de la momification ne concernait pas que les humains. Afin que ceux ci retrouvent dans l'au-delà les animaux qu'ils avaient l'habitude de rencontrer, le rituel de momification s'est étendu à tous les animaux (chats, ibis, crocodiles, boeufs, béliers, etc...)

Cette scène représente le Sema Taoui. Il s'agit de deux génies du Nil occupés à lier le lys et le papyrus, symboles de l'union entre la haute et basse Egypte. Cette scène rappelle également le renouvellement perpétuel de pharaon quand arrivait l'inondation.

Afin d'être accepté au royaume des morts, le coeur du défunt doit être pesé, et comparé avec la plume de l'harmonie (la Maât). Le dieu Thot prend des notes.

Une fois cette épreuve passée, le mort peut être présenté à Osiris, le roi des morts. Il est introduit par Horus. Derrière Osiris se trouvent Isi et Nephtis.

Le livre des morts est apparu pendant la seconde période intermédiaire. On plaçait ce papyrus dans le sarcophage, parfois directement sous les bandelettes auprès de la momie ou bien inséré dans une petite statue Ptah-Sokar-Osiris placée auprès du défunt. Il contient environ 200 prières destinées à aider le mort à trouver son chemin dans l'au-delà. Ces textes sont directement issus du texte des pyramides et du texte des sarcophages.