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Ramesseum

RAMESSEUM

Ramesseum 2

RAMSES, soleil des souverains étrangers. On peut lire cette inscription sur une des statues, dont les ruines fascinent toujours les visiteurs. Ramsès 2 a entamé la construction de son temple funéraire, dont l'objet était de permettre le culte divin de sa personne pour l'éternité, peu après son accession au trône d'Egypte, vers 1260 av JC, en pleine XIXème dynastie.

Du pylône gardant l'entrée de la première cour il reste ces blocs de grès sur une longueur de 68 mètres de long. De là on rentre dans la première cour dans laquelle s'élevaient des statues colossales du roi.

De la première cour, on accède à la seconde par cet escalier moderne, à gauche les ruines d'un colosse abattu.

On ne peut qu'imaginer l'impression que cela devait faire en tombant sur cette statue quand elle était encore intacte. Elle représente le roi assis, d'une hauteur de 18 mètre, en granit, et pesait environ 1 000 tonnes. Elle était déjà connue depuis l'antiquité et décrite par Diodore de Sicile (1er siècle av. J.C.)

Nous sommes maintenant dans la seconde cour, à droite le colosse effondré de la première cour, et des piliers osiriaques.

On trouve encore des restes de statues colossales en petits morceaux. D'autres parties, comme le buste manquant de celle ci, peuvent se retrouver dans les musée de par le monde, comme par exemple au british museum.

Les piliers osiriaques représentent le roi momifié (en Osiris), les bras croisés tenant la crosse et le flagellum, symboles de pouvoir.

On se sent tout petit....

Une partie du mur oriental de la seconde cour est recouvert de scènes relatant la fameuse bataille de Qadesh menée contre les Hittites en 1275 av. J.C. Ramsès 2 voulait sans doute conférer devant les dieux un caractère éternel à son triomphe.

Le roi sur son trône reçoit deux bédouins "Chasou" qui lui donnent de fausses informations sur l'armée Hittite.

La bataille est lancée, le roi terrasse ses ennemis.

L'ennemi est renversé au sens propre comme au figuré. Tout ceci n'est que propagande, on sait que cette bataille ne s'est soldée que par un heureux "match nul", plutôt flatteur pour les troupes de Ramsès 2.

Quand on lève la tête, le nom de Ramsès 2 est partout.

Sur l'un des pylônes de la deuxième cour, une belle scène d'offrande de la Mâat, c'est l'offrande absolue. Le roi est agenouillé devant Re Horakhty, et lui fait l'offrande des offrandes, le symbole de justice, d'unité et de pureté.

Et ici une offrande à Osiris, de petits vases, contenant peut être d'improbables onguents.

Depuis la deuxième cours, on accède à la salle hypostyle par des rampes (on l'aperçoit derrière les piliers osiriaques).